lundi 6 février 2012

L'énigme posée par la lettre G au centre de l'Étoile Flamboyante n'en est plus une - Å propos du G de l'Étoile Flamboyante - Symbolique de la loge maçonnique.




Symbolique de la loge maçonnique, ou "Ça ressemble à quoi et comment ça fonctionne"

                                                                                 
Dans le post Symbolique-des-cathédrales du Blog Formes-et-symboles-utilisés-dans-les-arts-sacrés, j'avais montré qu'une cathédrale a les formes de sa fonction, "Notre Mère, l'Église", suivant la rhétorique du Vatican. Elle a donc la forme d'un corps de femme, une Notre-Dame. Le recours à l'étymologie populaire facilite l'accès à cette réalité.



En fait rien d'extraordinaire à cela, rien que la mise en oeuvre d'un précepte des bâtisseurs, rappelé très justement par Claude_Nicolas_Ledoux

Architecte humaniste, utopiste et franc-maçon, il était un maître d'oeuvre très actif de la fin de l'Ancien Régime. Il est le concepteur de la Saline_Royale_d'Arc-et-Senans  mondialement connue et très visitée, et de l'Oïkema restée à l'état de projet.




                                                            L'Oïkema Maison du plaisir

Ce précepte énoncé par Ledoux est le suivant:
"Pour qu'une oeuvre d'architecture soit belle, confortable et pérenne, elle doit avoir les formes de sa fonction".

En tablant sur une continuité dans la façon de penser des maîtres d'oeuvre du Moyen-Âge aux maçons contemporains, on va appliquer le précepte rappelé par Ledoux au symbolisme de la loge maçonnique dans ses formes et fonctions.

La démarche est illustrée par l'OÏKEMA.


Cette démarche est ancienne apparemment, car à ESSÉ on la mettait déjà en pratique en faisant intervenir des Fées qui transportaient les pierres dans leur devantière pour construire un utérus à greffer à la Terre-Mère.

La Roche aux Fées est le plus grand dolmen visitable en France.
Un initié qui entre dans le monument saisit instantanément la ressemblance éclatante de ce passage avec l'introduction du postulant dans la loge.


L'utérus, une obsession ancienne traduite dans la représentation d'un C ou G.



Å l'origine une fascination pour le tablier de sapeur objet de tous les fantasmes masculins.


Le tablier de Maître Maçon en est encore aujourd'hui la preuve éclatante.


En fait une démarche tout à fait rationnelle.



Mais une erreur d'interprétation du signe G pris pour une lettre alors qu'il n'est qu'une vulve, un "GAMA".








Pour finir, j'ose affirmer qu'à la GLDF, comme dans d'autres obédiences, on discourt savamment  sur un sujet, le G, qu'on ne connait pas (réalisant ainsi une sorte d'oxymore). C'est le risque que court tout spécialiste qui ignore  ses racines.



Le G, un condensé de la nostalgie des origines et du mythe de l'éternel retour. Il en est le symbole éclatant. Et pour ne pas induire plus avant les soeurs et les frères en erreur, je propose une nouvelle représentation de l'étoile flamboyante.



                                            Et exit le GADLU!    

      Å suivre...  le 01.03.2013.   En attendant, les curieux en apprendront un peu plus en se rendant sur:  Les-miradors.html  .                       

                                                                                                      Maurice Rosart   

 Ce message fait partie de la collection:  Formes et symboles utilisés dans les arts sacrés  


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